mardi, avril 16 2024

Hey!
Vous êtes encore là?

Voilà, je suis rentré il y a peu à l’hôtel, après une journée de ouf.

Mais tout d’abord, retour sur le jour 1 (hier donc), ou mes derniers signes de vie remontent à ma halte au Starbucks de Shibuya, donc voici le récit de la fin de ma 1ère journée:

Donc hier (Mardi 19) 15h, je plie bagage au Nespresso et file à l’hotel.
Comme je t’ai dit, j’avais pas préparé grand chose pour ce voyage. J’avais juste le billet A/R (payé 560 euros avec Birtish Airways), et mes 2 premières nuit d’hôtel (au B Akasaka, très très bien, je le recommande). Sur (bon) conseil, je l’ai pris dans le quartier d’Akasaka.
Oui c’est bien beau, mais ça implique:

  1. De prendre le métro.
    Quasiment tout est en japonais, plus la station de Shibuya est une jungle. J’attrape un mec qui passe par ici, lui donne un bon « sumi masen…Akasaka? ». Là le mec me dit OK, très timide mais très sympa. Il m’invite à le suivre. Il m’emmène à la machine à tickets. Là il appuie sur les boutons pour moi et m’invite à payer (150 yens – 1.10 euros). Ticket en main, je le suis vers la bonne voie, la bonne ligne, le bon quai. Je tente la papote. Le mec vient de finir de bosser (il était 15h, fatch). Il est pharmacien. Par pudeur japonaise, il ne m’a strictement rien demandé en retour sur moi. On est dans le métro. Arrivés à la connexion, il m’emmène sur le bon quai et m’indique le nombre de stations avant de descendre. Et il doit partir. Je le remercie (presque litéralement!) 1000 fois, et prends mon métro. J’arrive à Akasaka.
  2. Trouver l’hôtel.
    Ah comment ça Akasaka c’est pas une rue? C’est un quartier??
    Oui, y a peu d’adresses au Japon, c’est par quartier, angles, etc. J’avoue ne pas avoir compris (ni exploré en fait).
    Donc je descends la rue principale sur Akasaka, pour demander à une bonne dame si elle connait l’hôtel. Elle connait pas. « Ils ont un numéro de téléphone? » me demande-t-elle. Je lui donne, elle sort son téléphone et les appelle. Cool dis donc. Elle parle 2 min avec eux, puis m’explique, presque génée:
    « Ecoute, là je dois aller à la banque tout de suite, mais si tu m’attends 5 minutes je t’emmène. » Surpris, sans savoir à quoi ça mènerait, j’accepte (j’avais pas teeellement d’autre option de toute façon). Elle se barre. Moi j’en profite pour m’apercevoir que je suis tombé par hasard devant Le Mermaid Pub, le pub du pote d’Antoine que je devais retrouver le soir-même. Banco ce sera ça de moins à chercher.
    Copine revient. On y va. Elle parle un peu anglais, ce qui est chouette. Sur le chemin je lui lis des phrases de mon guide. Plus ou moins intelligentes, du « Comment vous avez appris l’anglais? » au « A l’école, en quelle classe es-tu? » (la bonne dame avait 40 ans biens tassés). J’ai appris en chemain qu’elle était coréenne et qu’elle avait un resto coréen dans le coin.
    Bref bref bref, après 15 min de marche, clac on tombe sur mon hôtel. Comme si j’apercevais une oasis! Bonheur! Enfin poser la valise.
    Du coup je me confonds en arigato à copine, réfléchis à lui donner un des 2 sacs de bonbons de mon sac*, oh et puis non. Ptêt que y a d’autres gens encore plus sympa. Genre qui te portent ta valise et te filent 100 yens après t’avoir montré ton chemin.

Donc me voilà à l’hôtel! (tadaaa!)
Là, j’y découvre:

  1. Une chambre de 8 m2. Ah non pardon, une chambre classe de 8 m2.
  2. La salle de bain, avec sa douche au top (jets dans tous les sens), son WC télécommandé spectaculaire (oui oui j’en parlerai plus tard)
  3. Un peignoir plié sur mon lit.
  4. Une prise réseau et son cable pour y brancher mon ordi.

Je me pose un peu, douche, 1ère approche (fébrile) avec les toilettes chauffantes, et zou je ressors.

La douche. Comme je le découvrirai, on y trouve toujours du gel douche et du shampooing.
Les toilettes japonaises chauffantes télécommandées. On en parle plus tard.

Je vais au Mermaid voir Hiro. Premier contact très sympa. Il me dit qu’il a des RDV là (il était 18h), qu’on se voit à 20h. Ca roule.
Du coup je vais me ballader dans Akasaka. Première étape, le Pachenko! Ce jeu…hum…local qui ressemble à un flipper vertical et qui se joue dans un vacarme de tous les diables, dans la fumée de cigarette de préférence.

1000 yens (8 euros) et 20 minutes plus tard, je ressors (sonné).
Je fais le tour du quartier, et me lance dans un massage des pieds. 3000 yens (24 euros) les 30 minutes. Tip top après les X heures de voyage.

Finalement retour au Mermaid, là je retrouver Hiro et 2 contacts pro à lui, on papote et mange etc etc, très sympa.

A minuit je suis cuit et rentre à la casa d’Akasaka.

La chambre. Rangée, claire, limpide.

Voilou.

* Vi, à Roissy j’ai acheté des fraises tagada et des pimousses. Jme suis dit que ce serait sympa à offrir si je rencontrais des gens cool.

UPDATE: Article édité le 6/02 pour ajouter des photos, la vidéo du Pachinko et le lien de l’hotel.

Previous

WOW (comprendre: "bien arrivé")

Next

2e jour à Tokyo: Rencontres!

About Author

Philippe

Rédac-chef, coureur, geek, entrepreneur, aurait inventé la maxime "Voyager plus pour goûter plus !"

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Check Also