Hopla, on reprend ou on en était.
En fait je pensais pas mais le capsule hotel ou je dors ce soir a un super wifi. Du coup je vais pouvoir parler de Kobe (on prononce « kobé ») comme il se doit.
Donc hier soir j’ai pris un train local comme celui-ci pour rejoindre Kobe depuis Kyoto:
Je débarque alors à Kobe avec ma vie sur mon dos, mais sans hotel. Il est 19h, il fait déja nuit. Première impression très sympa de la ville dès la sortie de la gare:
C’est très actif, y a des gens partout (on est samedi soir), des lumières dans tous les sens, je suis content d’avoir modifié mes plans pour venir faire un tour ici.
Mais fait super froid (vent de mer, que je verrai après), je suis relativement crevé (j’ai dormi 2h30 la nuit précédente tu te souviens?), donc l’instinct de survie me guide à la recherche d’un hôtel. J’étais parti pour essayer un capsule hotel (quelle drôle d’idée?). Après 20 minutes d’errance sur la grande artère, je rentre dans un hotel plutot bien, pour voir les prix à tout hasard. On me dit qu’il y a une promotion ce soir, la chambre single est à 8,000 yens (63 euros). Je pense banco.
Histoire de pas faire la fille facile, je lui demande si y a internet. « Oui, cable réseau dans la chambre pour brancher un ordinateur » me dit-on. Alors banco lui dis-je.
Comme partout, elle me demande mon passeport pour en faire une photocopie.
Particularité de Kobe (dont on célèbre justement le 15e anniversaire du séisme), la réceptionniste me montre un plan de l’étage en m’indiquant ou se situent les 3 issues de secours. Elle me demande d’aller les voir en vrai une fois arrivé à mon étage. Puis seulement alors elle me passe ma clé.
Il est 20h. Je pose les affaires, douche rapide, un coup d’internet pour prendre 2-3 idées de sortie, et je sors.
Comme 1) j’ai faim, 2) ça fait 24h que j’en ai pas mangé, et 3) je le vaux bien, je fais une halte sushis dans une petite ruelle. Le resto a l’air top, mais absolument rien n’est en anglais, et après avoir passé 2 jours à parler anglais, je suis un peu désarmé. Ma foi, un sushi reste un sushi; à coup d’onomatopées j’emmène la serveuse avec moi dehors et lui montre l’assiette que je veux.
Voici ladite assiette: (800 yens – 6 euros)
Comme j’ai encore un peu faim et que j’ai un bon feeling avec la serveuse septuagénaire, je re-commande un truc:
Bref, une fois restauré je sors, direction la rue principale. Objectif: trouver un bar chouette pour attaquer la soirée.
Je parle à un groupe, qui m’invite aussitôt à me joindre à eux. Chouette. Ils parlent un peu anglais.
On aterrit dans un bar à fléchette (darts bar, assez courant ici). Beaucoup d’ambiance, ça s’annonce bien. Première tournée, 2e tournée. Puis c’est tequila time, la maison offre sa tournée. On trinque avec les tables autour. Cool la soirée impro.
Puis les filles partent. Les mecs partent aussi. Ils refusent que je paie quoi que ce soit, on sort. Ils poursuivent la soirée dans un bar à hôtesses. Je les remercie pour la soirée et nous nous séparons. Il est 1h du matin, tout est fermé dans la rue. Je rentre à l’hôtel.
La journée à Kobe
Couché à 1h30, levé à 9h. Première fois que je dors autant depuis le début du trip.
Un tour à l’ordi, un peu d’écriture, puis check out.
Je vais à la gare laisser mon gros sac dans une consigne pour le récupérer ce soir.
J’en profite pour avaler un bol de ramen dans un de ces restos locaux ou tout le monde mange debout. J’ai hâte d’attaquer la ville, il fait un temps splendide, j’avais pas vu une telle luminosité depuis le Mexique l’Italie. Je m’arrète quand même dans l’une des grandes allés commerçantes de fringues. Après 20 min de shopping (y a vraiment des trucs très sympa; Kobe est réputée comme une grosse ville de shopping), direction la baie.
C’est vraiment magnifique, aéré, lumineux, bref vraiment sous le charme. Et puis je vois le Pacifique côté asiatique pour la 1ère fois. J’en profite pour poser avec la mer et frimer avec ma casquette fraichement shoppée.
Puis un tour en bateau qui fait le tour de la baie. Très très chouette et je me rends compte de la largeur de la ville, et de la proximité des montagnes.
Puis un tour en ville. C’est très aéré, très vivant (on est dimanche en même temps).
Je tombe sur Chinatown (motomachi), qui est très chouette, très animé, et qui est une vitrine géante de bouffe dans tous les sens.
Je finis mon tour de la ville, puis encore un peu de shopping près de la gare.
Il fait nuit.
Je vais chercher ma valise à la consigne. Ce soir le programme c’est diner à Osaka (enfin je l’ai appris en arrivant sur place) chez des potes de ma pote Miki. Ce diner fera l’objet d’un article à part entière.
Voilou.
Le dessert de ce soir nous est de nouveau offert par la race canine. A Chinatown une boutique te permet d’habiller ton chien de la truffe à la queue. Pour toutes les tailles. Je te laisse apprécier les assortiments de couleurs.
Ma foi c’est un peu léger comme dessert.
Pour la peine, voici aussi ou je dors ce soir. Je n’en dis pas plus, j’en parlerai dans le prochain article.
Bises d’Osaka!
vraiment chouette le récit !
Et puis l’assiette de sushi a l’air délicieuse (celle qui vaut 6 euros au Japon … 25 euros en France 🙂
merci ! (avec beaucoup de retard!)